Kota Kinabalu inter...
Bornéo malais, destination jungle sauvage, dépaysante, et onéreuse
Contrastes entre Sabah et Sarawak
En arrivant à Kota Kinabalu, nous ne nous attendions pas à un écart de prix aussi important avec les Philippines, ou même le reste de l’Asie. La partie malaise de Bornéo se divise en deux « états », le Sarawak et le Sabah, qui se différencient notamment au niveau des dépenses financières touristiques.
Le Sarawak est beaucoup moins onéreux mais les distances à parcourir sont plus grandes. Il paraît que Kuching, la visite des « longhouses », et la remontée des rivières sur plusieurs jours du sud au nord valent le coup malgré les vols internes nécessaires.
Au Sabah, il est difficile de visiter des lieux par soi-même. Il faut faire appel à des agences pour la moindre excursion et celles-ci pratiquent des prix exhorbitants. Kota Kinabalu, capitale du Sabah, n’a plus rien d’authentique et ressemble à une métropole occidentale.
Les atouts de Bornéo
Nature, faune, et flore de la jungle
Si vous aimez la jungle ou souhaitez la découvrir, Bornéo est une île faite pour vous.
C’est l’endroit idéal pour observer de nombreuses espèces de singes, d’oiseaux, et d’autres espèces endémiques comme les éléphants pygmées.
Les sites ne manquent pas avec de nombreux parcs nationaux dans les 2 états, des centres de réhabilitation, des rivières et forêts sur la majeure partie de l’île. Les animaux sont les principaux habitants…
Si vous avez l’occasion de visiter Danum Valley, la destination est paraît-il parfaite pour une immersion totale dans la jungle.
Des croisières sur la rivière Kinabatangan permettent d’observer des macaques (long-tailed, silver langur, brown-tailed), des nasiques, des orang-outans, des calaos (hornbills) de différents types, des varans, des crocodiles.
En somme tout un tas d’animaux. S’amuser à les dénicher du regard est très prenant.
Attrait aquatique
En dehors de la jungle, Bornéo attire aussi pour ses destinations maritimes : plages et spots de snorkeling, notamment avec Kudat, turlte island, ou Sipadan. Malheureusement, là encore, il faut y mettre le prix.
Mais nous n’avons pu profiter de ces destinations surtout parce que de nombreux kidnappings (nationaux et internationaux) ont eu lieu durant notre présence, dont certains à tournure dramatique. Il suffisait de lire les journaux locaux pour comprendre l’ampleur du phénomène.
Les moins de cette immense île
L’huile de palme permet a l’économie de l’île de bien tourner mais dévaste tout, paysages et animaux.
En survolant les terres pour aller à Mulu, nous nous rendons compte de l’étendue des dégâts, des milliers d’hectares sont nus ou uniformes de rangées de palmiers.
La déforestation est un vrai problème qui ne semble pour l’instant pas pris en compte ici.
Et comme déjà stipulé auparavant, rien n’est simple au Sabah pour découvrir par soi-même, et les coûts demandés refroidissent sacrément le touriste avide de dépaysement.
Les moeurs
N’étant pas restées suffisamment longtemps, il est difficile de donner un avis pondéré sur les malais de Bornéo. La population n’est ni déplaisante ni ultra accueillante.
Certains nous ont aidées volontiers et d’autres nous ont totalement ignorées.
Religion : la population est en majeure partie musulmane et les voiles vendus dans les magasins ne se dénombrent plus, mais les signes religieux restes discrets.
Commerce : les prix ne se négocient pas ici, constat étonnant pour une terre asiatique.
Et enfin la nourriture ne nous a pas franchement ravies…Ils ont beaucoup de plats fris, déclinés avec les mêmes ingrédients qui sont riz, pâtes, légumes, et poulet. Le grand classique est le « nasi goreng », riz fri avec des légumes (choux, pseudo épinards), quelques morceaux de poulet, et un oeuf.
Après avoir échangé avec quelques voyageurs sur le sujet, il semble tout aussi intéressant de visiter l’île de <strong>Sumatra</strong> pour la partie jungle, plus accessible et tout autant dépaysante.
Place à l’Indonésie!