Manille
05/05 – Welcome to Philippines
Départ de l’appart de Christelle où nous avons été super bien accueillies. Arrivées à l’aéroport 2h15 avant notre vol pour Manille, une hôtesse du check-in nous annonce qu’il faut un billet d’avion confirmé de sortie du territoire pour y entrer…
Ouch…nous avons moins d’une heure pour acheter notre billet (destination-date) avec le wifi de l’aéroport sans sécurité qui ne cesse de buguer!! Mission accomplie non sans stress 5 minutes avant la fermeture du check-in.
Survol en avion au dessus de Manille avec 40 minutes d’avance sur l’heure programmée, le pilote nous fait faire du tourisme en contournant le Mont Mariveles, beautiful.
Mission go to down town
Chaleur et humidité éprouvantes dès notre sortie de l’aéroport. Prise de la navette cheaper avec les locaux direction Pasay station, il n’y a plus de places assises, nous démarrons le trajet debout jusqu’à ce que 3 petits philippins de moins de 6ans nous proposent un coin de siège à côté d’eux, je tente un échange en anglais, ils se marrent avec une petite appréhension, je finis par connaître leurs prénoms avec des signes!
Descente à Pasay (appelé aussi Edsa par les locaux) dans un bon bazard ambulant, bruits, poussière, foule… Nous allons prendre le train de ville LRT pour se diriger dans le quartier de Malate. Les entrées sont checkées avec portiques métalliques et fouilles des sacs, le flic qui voit nos gros sacs à dos va avoir qq émotions : étonnement, perdition, abandon de la tâche, et franche rigolade. Je bipe dans tous les sens en passant le portique et l’autre policière se marre à son tour et me dit de laisser tomber.
Train digne des métros parisiens aux heures de pointe moiteur en prime, nous coulons et collons à nos fringues, mains sur nos affaires importantes! Manille est réputée pour une certaine insécurité, tous les philippins portent leurs sacs à dos et à main devant eux…
Fin à pied au milieu des piétons, voitures, tricycles, jeepneys (jeep rallongée servant de minibus pour transport local) avec qq aller-retour pour trouver notre auberge (Lovely moon pension inn, chambre double pour 400pesos, pas terrible).
Restau espagnol à base de tapas et dodo au milieu des cafards, du bruit du ventilateur et de la lumière extérieure!!
06/05 – Visite de Manille
Quelques dizaines de km à pied pour notre première journée philippine : ballade dans le quartier de Malate, parc Rizal, murailles, intramuros avec un tricycle non motorisé (vélo), fort Santiago, Chinatown, Quiapo. Les quartiers sont assez disparates et nous dévoilent les problèmes rencontrés par toutes les métropoles surpeuplées.
Intramuros détruit par les guerres, 300ans d’influence espagnole suivis de 50 ans américains puis 2 ans japonais dévastateurs pour la population durant la seconde guerre mondiale. La ville change radicalement selon les quartiers, on peut encore voir dans Intramuros les restes de façades et bâtiments de style coloniaux. Nous faisons 30min de tricycle à vélo de Puerta del Parian jusqu’à l’église San Agustin. Notre conducteur nous en apprend un peu plus sur le pays : lundi jour d’élection présidentielle, il est pour Duterte parce qu’il est le candidat qui, selon lui, remettra le pays sur pied en 6 mois, plus de drogues, corruption, prostitution…
Déjeuner dans une échoppe typique où l’on commande des plats préparés moyennant une centaine de pesos : Patio de conchita. Du riz forcément avec du porc et des aubergines.
Chinatown est beaucoup moins « aseptisé »…étals de fruits et légumes côtoient ustensiles en tout genre, fleurs, poissons, fripes, le tout dans un bain de foule conséquent! Nous sentons ici l’ambiance réelle de Manila.
Aigreur coloniale? Pauline se prend une sardine séchée dans l’épaule jetée volontairement par une vieille femme typée chinoise. Les gens autour de nous semblent tout autant choqués que nous!
Transports en Jeepney
Première aventure en Jeepney fidèle aux coutumes : nous pensions monter pour la bonne direction (écrite sur le côté de la jeep) et en mi anglais – philippin « no no no other side ». 2eme tentative au top, hormis une descente de l’engin trop tôt…
On devrait installer ce genre de transport dans nos métropoles : convivial et authentique, les échanges sont aisés.
Tu hèles la jeepney, tu montes, tu payes en faisant passer tes pièces de mains en mains au chauffeur (se renseigner au préalable auprès des locaux peut être utile, le tarif dépend grosso modo de la distance – dans la capitale 7-8pesos), et tu tapes fort sur la tôle ou tu dis « parato » pour dire que tu veux descendre. Le tout est de savoir où!
Bref, nous retrouvons notre auberge et nos gros sacs avant de reprendre une autre jeepney direction le sud de la ville, Pasay, pour le bus Manille – Capas. Plus d’une heure de bouchon en jeepney au milieu des gaz d’échappement pour faire l’équivalent de 3 stations de métro, la circulation est tout simplement infernale dans la capitale et c’est peu dire, après avoir galéré pour trouver LA station de bus qui convient, nous allons mettre plus de 8h en bus pour faire 80km (4h pour sortir de Manille) direction le nord du pays!
Sans parler de la climatisation horrible dans les bus, pas vraiment prévoyantes, nous passons de 40¤C à 15¤C et avons pour seuls vêtements un petit gilet et nos K-ways qui vont nous servir de surpantalons…
Stop à Capas à minuit passé, au bord de la route, mais notre futur hôte Alvin est prévenu et nous attend. On grimpe dans un tricycle motorisé cette fois pour aller à Santa Juliana en 40minutes. Alvin nous accueille à plus d’1h du mat’ (chambre double au prix des dortoirs 400pesos/pers.). Douche et nuit bien méritées…