Mont Pinatubo – 4×4 et trek

Capas

07/05 – Ascension du Mont Pinatubo

Ascension est un bien grand mot pour une marche de 2h30 aller-retour. Ce volcan situé au nord de la capitale culmine à 1450m d’altitude après sa dernière éruption en 1991 où la montagne a perdu près de 300m de hauteur.

Nous sommes intégrées à un groupe de 2 autres français, Thierry et Nico, et un néerlandais, Ruben, bien sympas.

Nous partons de Santa Juliana à 7h pour une bonne heure de 4×4 dans un paysage ultra dépaysant : falaises s’effondrant aux tonalités de blanc à gris foncé, végétation verdoyante, reste d’une base militaire américaine, traversées de vallées toutes différentes avec passages de rivières chaotiques.

Départ de la randonnée au milieu d’une colonie de 4×4, pour un chemin bien marqué jusqu’au pied du lac de cratère, alternant paysage lunaire et végétation « luxuriante ».

Notre guide « fourni » d’office ne parle pas vraiment anglais et les infos sont rudimentaires…

L’arrivée au dessus du cratère est magnifique avec une vue plongeante sur les eaux glacées du cratère et les pans aérés et verdoyants de montagne tout autour.

Pause relaxante au bord du lac où l’on trempe seulement les pieds, la profondeur plonge rapidement et la baignade est interdite depuis peu.

Le retour en 4×4 à notre guest house est mémorable, on mange littéralement la poussière…
Après une shower nécessaire vu nos états respectifs, on enfile enfin un lunch digne de ce nom avant de saluer Alvin pour son accueil très chaleureux (nous recommandons – Santa Juliana 4×4 Association).

Transport direction Baguio et les montagnes du nord du pays

Course de tricycles pour rejoindre Capas Junction : Ruben prend de l’avance mais notre chauffeur envoie du lourd, le tricycle de Thierry et Nico n’arrive pas à nous suivre et nous doublons notre ami néerlandais rapidement.

Au beau milieu d’une station service, nous, les 4 frenchies, faisons des grands signes pour stopper les bus en direction de Baguio, ville universitaire carrefour où se rencontrent ethnies montagnardes et habitants des plaines. Le premier est plus que full, le deuxième s’arrête mais le chauffeur annonce « standing », plus un siège libre. Après une heure de route des sièges se libèrent et nous finissons par nous assoir dans un frigo ambulant. Les bus philippins sont tous ultra climatisés, c’est bon à savoir pour prévoir quelques couches avant de grimper inside!

Arrivée by night à Baguio après 4h de trajet, on cherche un homestay pas cher et surtout disponible : traversée de la ville à pieds, pas mécontentes d’être accompagnées de Thierry&Nico. On atterrit enfin dans une chambre de 4 à Baguio Village Inn pour une nuit bruyante et courte.

Photos